Ali Belhadj, taisez-vous !

21 mars 2020 Par Moka ASSAM

Je me suis promis de ne pas m’attaquer ou citer en mal des personnes parce que le mal qui ronge l’Algérie n’est pas une ou plusieurs personnes mais tout un système qu’il faudra refondre de fond en comble.
Certes le système est composé de personnes mais n’oublions pas qu’une fois mis en place (par des lois diverses et vérités) ce même système rend service et devient un outil terrible. Un outil presque automatique…
Ici, dans cet article, il s’agit de la personne de Ali Belhadj le vendredi 20 mars 2020 qui depuis chez lui innove une « Djoumou3a », mais là n’est pas le problème.
Cet énergumène digne d’un chef de secte occulte s’offusque de la fermeture des mosquées et met la sacralité de la mosquée au-dessus de la vie humaine. Sanctuarise la prière hebdomadaire sous couvert de fatalité.
Cet… homme dans sa « khotba » 2.0 rend la mort licite par la décision divine et plus exactement le corp qui retourne à la terre et l’âme à Dieu. Quoi de plus normal, la mort !
Un argumentaire diabolique qui sort tout droit de son esprit mal dans sa peau.
Il n’est pas nécessaire de rappeler les effets du traumatisme de cet homme vis-à-vis de l’occident, ce même occident ennemis de l’islam qui n’attendraient qu’un chose: affaiblissement des musulmans en fermant les mosquées, et la boucle est bouclée.
Manquerait plus que les démocrates Algériens soient derrière tout ça. Il n’a pas osé.
Cet homme appelle à la dissidence et conseille la pratique de la « djoumou3a » en bas des immeubles. Il appelle ça « fiqh isthithnaï » ou فقه استثناءى et fait abstraction de toutes les consignes sanitaires vis-à-vis du Coronavirus.
Le fil conducteur ou l’élément commun à toutes les religions, toutes confondues, ne serait-ce pas la préservation de la vie? L’humain ? Les religieux ont toujours été ennemis des religions elles-mêmes.
La liberté d’expression est très chère à nous démocrates qui avons été réprimés depuis 1962 et pas seulement depuis 1991. La liberté d’expression qui met en danger l’autrui devient un délit condamnable dans des pays qui se respectent.
Beaucoup de choses à dire, le cœur est plein et la coupe est pleine, mais je préfère terminer en disant que nous avons tous peur que le virus se mette à muter mais je pense que c’est trop tard, Ali Belhadj en est un parfait exemple.

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