Je suis toi
18 avril 2020Je vous parle de cette femme que j’ai rencontré aujourd’hui dans le tram.
J’ai remarqué qu’elle se blâme.
Ses yeux remplis de larmes , son âme qui crame.
Mon dieu qu’elle était triste cette dame.
Elle gardait à peine le calme,
dans un monde plein de drame.
Son regard profond, signifiait surement l’abandon,
et pour masquer tout ce qui est au fond,
elle n’en avait pas le don.
Son chagrin était évident,
tristesse mentionnée sur le front.
Personne ne pourra guérir ce qui est dedans.
Sa peine a dépassé les océans.
Cette histoire j’ai décidé de l’écrire sous forme de roman.
Peu de vous vont lire derrière leurs écrans.
Le reste ignorant,
tout ce qui est long,
comme si ils n’en avaient pas le temps.
Elle a commencé à me parler à ciel ouvert,
je n’arrive plus à trouver mes repères,
difficile de surmonter la douleur quand ça vient d’un père.
J’ai souvent été celle qui espère,
une meilleure situation familière.
Si notre foyer avait un sommaire,
vous saurez que les pages entières,
n’était qu’un ensemble de guerre,
dont j’y étais prisonnière
à la recherche de la lumière.
Pour aller à l’autre frontière
il suffisait de multiplier nos prières,
je m’en veux de ne pas être assez sincère…
En arrivant à la gare , la femme n’était qu’un tableau d’art … mon reflet dans le miroir.