Comment marche le « système » algérien ?

16 juin 2021 Par Moka ASSAM

Le système a toujours « calqué » l’image du peuple pour en faire une sorte de représentativité de façade. Il prend une façade islamiste, une autre façade anti islamiste, une autre conservatrice et encore une autre plus progressiste.

Cette bouillabaisse de façades fait chauffer une marmite à bonne température pour nourrir un clientélisme qui n’a d’égal que les organisations mafieuses. D’ailleurs C’EST une organisation mafieuse.

Ce clientélisme donc occupe l’espace, qui est sa fonction première. Occupe le siège du parlementaire, du sénateur, du ministre, du haut cadre, du magistrat, du syndicaliste, du chef de parti et même du président… La fonction première de cette « occupation » est de durer dans le temps pour fructifier ce clientélisme jusqu’à la moelle de la société algérienne. Jusqu’au gardien du tout petit stade de l’arrière pays.

Tout ce clientélisme suit une logique de « tbezniss », ça va du trafic de logement jusqu’aux pétrodollars. Une fois ce monstre mis en place de génération en génération, l’engraissement devient héréditaire et il devient quasi impossible d’arrêter l’hémorragie de la corruption.

Ce système est nativement redéployable à souhait à condition de ne rater aucune échéance électorale au service de la mafia qui orchestre cette valse à « 1000 dents ».

Tel est le système, il ne changera jamais. Il ne pourra jamais changer.

Il reste une chose dont ils ne pourront jamais acheter ni voler: notre dignité de citoyen algérien continuant à aimer ce pays du plus profond de nous-même… jusqu’à la moelle.